Des champs détrempés, de la grisaille, de la fraîcheur... L’été a du mal à s’imposer. Photo Christophe Lefebvre
Au regard du calendrier, nous sommes en été depuis le 21 juin, mais l’été météorologique a démarré le 1er du mois, voilà plus de trois semaines maintenant. Et c’est peu dire que ce mois de juin ne nous laissera pas un souvenir impérissable. Pluies abondantes (avec des précicipitations record le 4 juin), températures en berne (souvent 2 à 3° inférieures aux normales de saison), exception faite du coup de chaud des 15 et 16 juin, faible ensoleillement... Loin de ce qu’on peut attendre du premier mois d’été.
Records de fraîcheur
Depuis ce début de semaine les conditions météo sont particulièrement maussades : avec respectivement 16,6° et 17° de températures maximales, on a même battu mardi et mercredi à la station de Lille-Lesquin les records de températures maximales les plus froides pour un 22 et un 23 juin (les précédents records journaliers étaient respectivement de 21,1° et 18°).
Et malheureusement la situation n’est pas prête de s’arranger. Selon Météo France, c’est un temps agité qui nous attend au moins jusqu’au 1er juillet.
Le week-end qui s’annonce démarrera dans la fraîcheur (comptez vendredi sur 18° maximum à Lille, 17° maximum à Boulogne-sur-Mer), avec des nuages, de la grisaille, et de nouveau des averses. Un temps humide et relativement frais pour la saison qui se prolonge samedi, même si l’on gagne 2 à 3°. Un début d’amélioration est attendu dimanche du côté des températures (jusque 23° dans l’intérieur des terres, 21° sur la côte), et l’on profitera de quelques éclaircies, mais averses et orages s’invitent au programme.
Instabilité orageuse
Ce temps agité va durer jusqu’au milieu de semaine. Même si le mercure retrouve des couleurs, avec enfin des températures de saison (25° dans les terres, 21° sur le littoral), il y aura encore beaucoup d’électricité dans l’air et des précipitations. Le retour d’un temps sec et ensoleillé est attendu à partir de jeudi prochain et qui devrait s’installer pour plusieurs jours, même si les prévisions à une semaine demeurent toujours sujettes à caution.
Rappelons que dans ces prévisions saisonnières pour la période juin, juillet, août, Météo France tablait plutôt pour « la probabilité d’un scenario plus chaud que la normale sur l’ouest du continent européen » servi par des « situations de blocage anticycloniques (autrement dit un temps sec et ensoleillé) plus fréquentes que la normale »
Nord - Pas-de-Calais: pluie, records de froid, grisaille... bon alors, il arrive quand l’été? - La Voix du Nord
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