TRIBUNE - En ce bicentenaire de la mort de l’Empereur, le jeune historien raconte comment Napoléon et son long combat contre les Anglais ont fait naître, chez les Canadiens français de l’époque, des sentiments puissants et opposés.
Docteur en histoire de l’université de Rouen, auteur d’une thèse sur les relations entre Constantinople et Antioche à l’époque des Croisades, Édouard Baraton prépare, à l’Université du Québec à Montréal, une seconde thèse consacrée aux relations entre la France et les Canadiens français après la perte du Canada par la France en 1763. Il a publié «De Gaulle ou l’hypothèque française sur le Canada» (Harmattan, 2013) et «Les Français perdus, essai historique sur la nationalité française en Amérique du Nord du XVIIIe siècle à nos jours» (Éditions Baudelaire, 2019).
Le Canada, cédé en 1763 par la France vaincue à l’Angleterre au terme de la guerre de Sept ans, était devenu à l’époque de Napoléon la patrie d’une population d’origine française - les Canadiens comme on disait alors - qui devait s’accommoder du pouvoir britannique. La colonie resta loin des guerres de la Révolution française et de l’Empire. Cependant, la déflagration des affrontements franco-anglais, de 1793 à 1815, ne resta pas
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«Napoléon contre les Anglais: les Canadiens français d'alors, entre espoirs et craintes» - Le Figaro
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