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Thursday, February 1, 2024

« La France saborde son industrie plastique, alors que l'Europe ne nous demande rien ! » - Le Journal du dimanche

Le JDD. Sommes-nous en train de détruire l’industrie française du plastique ?

Joseph Tayefeh. Nous mettons en place des mesures qu’aucun autre pays européen n’a prises. La loi Agec [Antigaspillage pour une économie circulaire, NDLR] prévoit qu’en 2040, il n’y aura plus d’emballages plastiques à usage unique. Cet objectif ne figure dans aucun texte, aucun traité, aucun règlement européens. À l’inverse, l’Europe travaille au développement du recyclage de ses plastiques quand la France saborde son industrie. En 2035, les véhicules devront contenir 25 % de plastique recyclé, dont trois quarts proviendront de plastique post-consommation. Si vous n’avez plus d’emballages plastiques, vous n’aurez plus de voiture !

Pourquoi le plastique n’est-il pas assez recyclé en France ?

La France est l’un des derniers pays européens à avoir un taux d’enfouissement très important : environ 35 % des déchets sont enfouis. On vit dans un pays qui a l’arme nucléaire mais qui ne sait pas recycler tous les pots de yaourt. On les envoie se faire recycler en Belgique, en Espagne. La France est en matière de recyclage à 23 %, quand la Slovaquie approche des 60 % et l’Allemagne et l’Italie avoisinent les 50 %.

En 2019, le WWF affirmait qu’un humain ingérait 5 grammes de plastique par semaine, soit l’équivalent d’une carte de crédit... Où en est-on ?

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Ce chiffre, issu d’une étude de 2019 commandée par WWF, a été remis en question dès 2021 par des chercheurs indépendants. C’est plutôt tous les 23 000 ans que cette quantité pourrait être ingérée. Le « plastique bashing » est alimenté par des discours absurdes, ceux de la Fondation Heinrich Böll, qui est un agent d’influence, voire d’ingérence, issu des Verts allemands.

Vous ne niez pas l’existence du continent de plastique ?

Je ne nie pas l’existence d’une pollution mondiale par des déchets plastiques. Mais il n’y a pas de « continent » de plastique, cette pollution est très sectorisée, surtout en Asie et en Afrique. Les Philippines concentrent plus de 30 % de la pollution mondiale par le plastique. Le plastique se recycle de manière quasi infinie avec le recyclage chimique. Sur la quarantaine d’usines de recyclage chimique en cours de construction en Europe, quatorze seront en France, dont la plus grande au monde près du Havre.

Le plastique vertueux existe-t-il ?

Oui, quand on recycle le plastique déjà produit, car cela évite de puiser dans le pétrole pour le fabriquer. Et tous les plastiques issus de végétaux, compostables et biodégradables. Alors que la France a été précurseur du plastique dès le XIXe siècle, ce sont les Américains et les Asiatiques qui développent à fond ces plastiques biosourcés. Ils représentent 1 % du marché mondial, mais devraient atteindre les 10 à 15 %.

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Wall Street en net repli alors que la Fed reste prudente sur les taux - Investir

par Stephen Culp

NEW YORK, 31 janvier (Reuters) - La Bourse de New York a fini en nette baisse mercredi après la fin de la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui a laissé ses taux inchangés, comme attendu, mais a suggéré qu'une première baisse n'était pas imminente, douchant l'espoir d'un virage plus accommodant dans sa politique monétaire dès mars.

L'indice Dow Jones a cédé 0,82%, ou 317,01 points, à 38.150,30 points.

Le S&P-500, plus large, a perdu 79,32 points, soit 1,61%, à 4.845,65 points.

Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 345,88 points (2,23%) à 15.164,01 points.

Les trois principaux indices de Wall Street étaient déjà en repli avant le communiqué de la banque centrale américaine, du fait de la faiblesse des grandes valeurs technologiques et d'autres titres du secteur à la suite des résultats décevants publiés la veille au soir par Alphabet.

Ils ont continué de décliner au fur et à mesure de la conférence de presse du patron de la Fed, Jerome Powell, qui a souligné que l'institution voulait des certitudes supplémentaires sur l'inflation pour réduire les taux, excluant une première baisse en mars.

"Il n'y a aucune surprise dans le communiqué de la Fed", a commenté Oliver Pursche, vice-président de Wealthspire Advisors, à New York. "Des hausses supplémentaires des taux semblent hors de question, ce qui est positif, mais les investisseurs devraient s'attendre à (des taux) plus élevés plus longtemps alors que nous sommes toujours un peu éloignés des données économiques qui pousseraient la Fed à baisser les taux".

La Fed a maintenu son taux directeur à 5,25%-5,50% pour la quatrième réunion consécutive, dans un contexte de ralentissement graduel de l'inflation et de résilience de l'économie américaine.

Mais en indiquant dans son communiqué qu'elle attendait d'avoir "davantage confiance" sur le déclin de l'inflation pour effectuer une baisse des taux, la banque centrale américaine a porté un coup aux marchés, qui misaient récemment sur une première baisse des taux dès le mois de mars.

"La bonne nouvelle est que nous pouvons oublier un quelconque resserrement supplémentaire", a noté Art Hogan, stratégiste en chef de B. Riley Wealth, à New York. "La mauvaise nouvelle est que le moment d'une baisse des taux a été repoussé au-delà de ce qui semblait un consensus".

En dépit de leur recul du jour, les principaux indices de Wall Street enregistrent une hausse au niveau mensuel.

Des données économiques publiées dans la journée laissent penser à des pressions moins fortes sur le marché du travail américain, ce que la Fed considère comme une condition indispensable pour ramener l'inflation à son objectif de 2%.

Les onze secteurs majeurs du S&P-500 ont fini la séance dans le rouge, les services de communication et les technologies ayant subi les plus fortes baisses.

Parallèlement à la réunion de la Fed, la semaine est animée par la saison des résultats trimestriels, qui gagne en intensité. Sur les 176 entreprises ayant déjà publié leurs résultats, 80% ont battu les attentes, selon des données LSEG.

Les analystes anticipent désormais une croissance des chiffres d'affaires des entreprises du S&P-500 de 6,1% sur un an, contre 4,7% initialement.

Après avoir publié la veille après-clôture des ventes publicitaires trimestrielles décevantes et dit anticiper une hausse des investissements liés à l'intelligence artificielle (IA), Alphabet a décliné de 7,5%.

S'il a aussi annoncé des coûts accrus pour développer des fonctionnalités utilisant l'IA, Microsoft a progressé de 2,7% après avoir fait état de résultats trimestriels supérieurs aux attentes.

(version française Jean Terzian)

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